Illustration : Zou
C’est le grand faux débat a priori. Si le LP en vinyle a d’indéniables qualités, il serait caricatural de réduire le CD à cet objet au son supposé « froid ». Aujourd’hui, les LP vinyles produits sont en majorité dupliqués à partir des mêmes outils que les disques compacts, lorsque ce ne sont pas de simples transferts de CD sur disques vinyles. Lorsque l’industrie était obnubilée par le simple fait de remplacer un support par un autre pour un gain rapide et maximal, la qualité de maints masterings était déplorable. Mais nous n’en sommes plus là. On peut apprécier, par exemple, le travail réalisé par le très grand ingénieur du son jazz, Rudy Van Gelder, pour non seulement retrouver sur un CD la chaleur des enregistrements d’origine, mais dépasser même la qualité des 33 tours initiaux. Là encore, on fera la différence entre les réalisations de bons artisans et la duplication consumériste.
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