(Photo: expulsion des locaux de Mains d'oeuvres le 08/10/2019)
SIGNER LA PETITION "UN NOUVEAU BAIL POUR MAINS D'OEUVRES !!!"
Après l'expulsion surprise de ses locaux (cf articles Libération et Le Monde ci dessous), l'association "Mains d'Oeuvres" met en ligne une pétition, dores et déjà signée par le CA des Allumés du Jazz
"Le bail de Mains d’Œuvres avec la Ville de Saint-Ouen arrivera à son terme le 31 décembre 2017. Depuis plusieurs mois, nous avons proposé un dialogue constructif à la Mairie de Saint-Ouen, pour que Mains d’Œuvres poursuive ses activités auprès des artistes-résidents, des habitants, des associations, des partenaires sociaux-éducatifs dans ses locaux actuels. Nous avons proposé des solutions y compris pour le conservatoire que la Mairie veut installer en lieu et place de Mains d'Oeuvres. Sans succès.
Aujourd’hui, Mains d’Œuvres a besoin de vous pour poursuivre ses activités au service de toutes et de tous, alors que, plus que jamais, le lien social, les échanges, les débats citoyens, la création artistique et culturelle ont besoin de lieux pour exister et s'épanouir.
Ouvrir les regards et les consciences ; ouvrir sur le monde pour créer du sens, lier et relier les idées, les initiatives, les pratiques et les expériences culturelles ; chercher des réponses aux maux, aux aspirations et aux espoirs de notre époque… Telle est la vocation de Mains d’Œuvres depuis son ouverture en 2001. C’est une envie fondatrice, celle de transmettre la création à tous, de rendre la capacité d’imaginer, de ressentir et de créer notre société ensemble, qui fait aujourd’hui de Mains d’Œuvres un lieu francilien unique et emblématique dont le modèle a essaimé partout en France, en Europe et dans le monde.
Mains d’Oeuvres, c’est 7j/7, c'est 25 emplois permanents (40 avec les résidents) et 120 intermittents, c’est 250 résidents au travail quotidiennement, c’est 150 événements par an pour 25 000 visiteurs, 15 services civiques, c’est 4 millions d’euros de travaux réalisés en 20 ans par l'association, 55% de ressources propres, 150 jeunes de -26 ans du 93 accompagnés vers l’emploi par les chantiers de création, une école de musique de 200 élèves, 200 bénévoles, 15 000 artistes passés par Mains d’Oeuvres pour développer leurs projets, 50 oeuvres produites par an, 40 partenaires sociaux éducatifs qui essaiment des actions sur tout le territoire.
Ancré dans sa ville, Mains d’Œuvres est un formidable atout pour le rayonnement de Saint-Ouen au-delà de ses frontières et un acteur majeur dans le paysage artistique et culturel de Seine-Saint-Denis. C’est un véritable lieu d’échanges et de dialogues entre les Audoniennes et les Audoniens qui le fréquentent tous les jours. Mains d’Oeuvres, c’est important."
NEXT LIBERATION
Expulsion de Mains d'Oeuvres à Saint Ouen "Un immense gâchis"
"Quatre voies bouclées pour fermer… une friche culturelle. Mardi matin, les habitants de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) ont assisté au triste spectacle de l’expulsion sous pluie battante de Mains d’œuvres, structure culturelle historique en conflit de longue date avec le maire William Delannoy (UDI), élu en 2014 sous l’étiquette divers droite à la faveur, notamment, de la division des listes de gauche, après près d’un siècle de gouvernance communiste.
Devant les cordons de CRS, plusieurs dizaines d’habitants du quartier, de salariés de Mains d’œuvres et d’artistes en résidence s’étaient regroupés, regardant au loin les fenêtres du bâtiment mises sous scellés. Juliette Bompoint, directrice du centre culturel, abritée sous l’auvent de la boulangerie d’à côté affichait impuissance et désarroi : «Nous n’avons été prévenus de rien. Je me rendais au travail ce matin comme d’habitude et je ne m’attendais pas à voir ça… Certes, nous sommes dans une bataille juridique avec la mairie depuis 2014 mais je pensais qu’ils attendraient au moins l’audience en appel du 3 décembre.»
L'article en entier sur NEXT LIBERATION
LE MONDE 09/10/2019
A Saint-Ouen, expulsion surprise de l’association artistique Mains d’Œuvres
" Quand on a vu passer une vingtaine de camions de police, vers 8 h 30, on ne s’est pas doutés que c’était pour nous ! " Juliette Bompoint, la directrice de Mains d’Œuvres, raconte le choc matinal, mardi 8 octobre, d’assister à la pose de plaques de fer devant les entrées de ce pilier de la vie culturelle de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), expulsée par surprise juste avant son ouverture quotidienne.
L’association, qui occupe une place centrale à Saint-Ouen, à la fois pépinière et lieu de diffusion artistique pluridisciplinaire, était en conflit avec la mairie depuis l’élection de William Delannoy (UDI), en particulier au sujet du bâtiment industriel de 4 000 m2 où l’association est installée depuis 2001. « On savait que ça allait arriver, mais pas maintenant. On pensait qu’une solution allait être trouvée calmement, avec bien sûr l’espoir de pouvoir rester sur place », témoigne Jeanne Frank, photojournaliste et résidente (...)"
L'article en entier sur LE MONDE
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