Les Actualités


La souscription pour l'album "L'Homme des Damps" de Catherine Delaunay continue jusqu'au 27 avril !
« Octave Mirbeau est le plus grand écrivain français contemporain » avait déclaré Léon Tolstoï en septembre 1903 à Eugène Séménoff. « Quelle force d'expression, quelle peinture, quelle allure vive » poursuivait-il, trois mois plus tard, lors d'un entretien avec Paul Boyer.
Pendant quatre ans de 1889 à 1893, Octave Mirbeau vécu aux Damps. Passionné de nature, épris de justice, il y devint fermement libertaire, y entreprit son célèbre Journal d'une femme de chambre, y finit Sébastien Roch, y écrivit Dans le ciel (inspiré de Van Gogh, peintre à propos duquel il notait en 1891 : « Et tout, sous le pinceau de ce créateur étrange et puissant, s’anime d’une vie étrange, indépendante de celle des choses qu’il peint, et qui est en lui. ») ou des nouvelles comme "Les Abandonnés" reflétant la lutte qu’il a menée aux côtés des ouvriers de Pont-de-l’Arche et des Damps, victimes d’une épidémie d’influenza. Là aussi, encouragé par Mallarmé, commença-t-il l'écriture théâtrale. Outre, Mallarmé, il y recevait ses amis Claude Monet, Camille Pissarro, Auguste Rodin et bien d'autres.
125 ans plus tard, c'est sa voisine Catherine Delaunay qui le reçoit et, mieux encore, le peint de toute sa musique en 19 séquences, reflétant la passion mirbellienne dans tous ses états, tous ses éclats, exprimant aussi la vive et profonde passion musicale de la compositrice et clarinettiste partagée avec autant d'amis que Mirbeau en avait.
Vous pouvez rejoindre ce petit monde et son aventure en souscrivant jusqu'au 27 avril !
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Défi posé par les éditions i à Jean Rochard et Pierre Tenne (tous deux membres du bureau des Allumés): raconter "Le jazz en 101 citations". Sortie du livre le 23 avril. Première présentation animée par ellyne.m à la librairie Le Monte en l'Air, 2 Rue de la Mare, 75020 Paris le 24 avril à 19h30 (photo de couverture Gérard Rouy)... à suivre. (84p 8,50€)


Le 16 MAI (18H30) Les Allumés du Jazz, la LIBRAIRIE BULLE et SUPERFORMA vous proposent une soirée débat puis concert dessiné intitulé "Trait pour trait."
D'innombrables pochettes de disques (Robert Crumb, Moebius, Tardi, Nicole Claveloux, Marjane Satrapi, Nathalie Ferlut, Jeanne Puchol...), attestent des attractions respectives de la musique et la bande dessinée. La musique - et le jazz en particulier - a servi de trame scénaristique à maintes histoires dessinées (Blutch, Roger, Alexandre Clérisse, Loustal, Guido Crepax, José Muñoz, Louis Joos, Juanjo Guarnido, Hervé Bourhis ...). Les musiciens ont souvent puisé dans le monde de la bande dessinée pour y trouver des idées musicales (Stéphan Oliva, Philippe Deschepper, John Zorn...). Sans compter le nombre de dessinateurs qui sont musiciens (Crumb, Zep, Romain Renard...), ou musiciens et musiciennes qui dessinent (Valérie Mille, Han Bennink..). Mais le lien entre le le récit musical et l'histoire dessinée est peut être encore plus profondément inscrit dans une histoire commune (parfois même un rejet commun) et une manière de scruter le monde d'un geste rythmé, d'un trait commun.
L'enrichissement de la musique par le dessin, dans l'évidence minimale de l'illustration jusqu'au vertige infini du déploiement des sens, possède son envers tout aussi riche : comment la musique intervient-elle dans le dessin ? Comment la musique de jazz, à peu près aussi jeune que sa camarade BD, fait-elle dessiner autrement ?
Yvan Delporte organisa des concerts de jazz dans le grenier d'un cinéma à Charleroi, part de swing qu'on retrouve intensément dans les pages du journal Spirou qu'il dirigea - comme Métal Hurlant, plus tard, avec le rock qui y vibrait. Au-delà des compagnonnages presque biographiques de ses musiques avec leurs BD (et réciproquement), le dessin est aussi affaire sonore : des onomatopées dont Maurice Lemaître tira un enregistrement lettriste sur un thème de bande dessinée jusqu'à la possibilité de faire écouter autrement Jimi Hendrix (Mezzo), Led Zeppelin (Johan de Moor), Billie Holiday (A.Dan et Hazard) ou même un jazz fictif qui ne demande qu'à se réaliser (Jop dans Jazzman). Quelles écoutes dans les dessins, se demandera-t-on en interrogeant, trait pour trait les correspondances comme les fécondes divergences du jazz et de la BD.
Participants :
• Christian Marmonnier (auteur avec Gilles Poussin de Métal Hurlant : La machine à rêver (1975-1987) )
• A. Dan et Hazard (dessinateur et auteur de Strange Fruit)
• Oiry (auteur et dessinateur de Les héros du peuple sont immortels)
• Rencontre dessinée en direct par Efix
• Concert dessiné avec Guillaume Séguron: Contrebasse et Stéphane Levallois crayon


Après la première édition en janvier 2024, Les Allumés du Jazz font Salon est à nouveau organisé au Mans, les 17 et 18 mai prochains.
A la façon des premiers salons du jazz en France, qui se sont tenus dans les années 1950 et 1980, l'association Les Allumés du Jazz (fondée en 1995) mettra à l'honneur la production discographique de ses membres et d'autres maisons de disques, pour proposer au public un aperçu actuel de la vitalité de la production indépendante en 2025. On pourra également entendre au sein de ce salon une nouvelle mouture du Jazz Composers Allumés Orchestra, faisant entendre des compositions originales de musiciens et musiciennes membres des Allumés du Jazz interprétées par des artistes manceaux. Différents concerts et ateliers émailleront l'ensemble du salon, qui prend place au sein du festival Jazz Tangentes, où les Allumés du Jazz organisent également le 16 mai avec leur partenaire Superforma une soirée à la Librairie de bandes dessinées Bulle, intitulée Trait pour Trait, où un débat portant sur l'inspiration musicale dans la Bande Dessinée sera suivi d'un concert dessiné. Enfin, le 18 mai, pour clôturer le salon ainsi que le festival Jazz Tangentes, bal du dimanche avec Petite Lucette.


Intelligence artificielle : la Spedidam exerce l’opt-out au nom des artistes-interprètes
La Spedidam exprime formellement son opposition (opt-out) à l’utilisation des interprétations de ses ayants droit pour entraîner les modèles d’intelligence artificielle (IA).
Cette opposition s’inscrit dans le cadre de l’exception de fouille de textes et de données prévue à l’article 4 de la directive (UE) 2019/790 et transposée en droit français aux articles L. 122-5-3 et L. 211-3 (8) du Code de la propriété intellectuelle.
Elle s’exerce quel que soit le type d’IA considéré et couvre l’ensemble des enregistrements des artistes-interprètes ayant statutairement fait apport de leurs droits à la Spedidam ou donné mandat exprès à la Spedidam d’exercer leurs droits.
Désormais, la fouille de données portant sur les enregistrements sonores et audiovisuels de ces artistes-interprètes devra faire l’objet d’une autorisation préalable et d’une rémunération appropriée.
Parallèlement à cette démarche, la Spedidam continue d’œuvrer auprès des pouvoirs publics français et européens pour soutenir toutes mesures de transparence, de rémunération et d’éthique qui permettront de préserver les droits et l’emploi des artistes-interprètes que la Spedidam représente.


Suite à la publication de la lettre ouverte à la ministre de la culture, le SMA (Syndicat des Musiques Actuelles) a ensuite fait un « happening » avec l’intersyndicale à l’occasion des vœux de Rachida Dati.
Au début de son discours, ils et elles se sont drapé.e.s dans des couvertures de survie et lui ont tourné le dos pour marquer le mécontentement et indiquer que la culture était en survie : un bel effet au Palais de la porte dorée !
Toujours en vue de la CMP – commission mixte paritaire qui se tient jeudi, et dans la lignée de cette action, nous vous proposons de poursuivre l'action sur les réseaux sociaux afin de faire infléchir les coupes à destination du budget du ministère de la Culture.
Ce sont en effet jusqu’à 10% de baisses des crédits 131 qui se trament + des baisses conséquentes sur le 361
Aussi, voici plusieurs éléments dans ce drive que vous pouvez mobiliser pour faire vos posts :
A lire ici
La mobilisation doit être massive d’ici jeudi 30 janvier 2025…
Solidairement votre


Stage
L’improvisation
avec Sigrid Aftret
22 février 2025
de 10h à 16h30
MJC - Apt
Tarif : 60€
RÉSERVATION
Sigrid Aftret compose et joue de la musique dans des genres tels que le jazz, l’avant-garde, la musique improvisée et contemporaine. Elle réside à Oslo, mais a précédemment séjourné à Paris et Copenhague, où elle s’est également établie en tant que musicienne active. Aftret s’intéresse particulièrement à la rythmique et au sérialisme dans ses travaux de composition, et a écrit plusieurs oeuvres pour de grands ensembles de jazz. Son quintet Bêl a sorti son premier disque sous le label parisien Onze Heures Onze. Depuis 2021, elle fait partie du collectif franco-norvégien L’Autre Collectif, et elle est membre d’OJKOS (l’orchestre des compositeurs et compositrices de jazz à Oslo). Aftret a également joué avec des musiciens tels que Eve Risser, Théo Girard, Ingebrigt Håker Flaten, Kalle Moberg, Jeppe Zeeberg, Matt Choboter, Kresten Osgood et Samuel Ber.


Adepte de la musique totale, le bassiste et compositeur Théo Zipper jouera un set dans la boutique des Allumés du Jazz, au Mans (Sarthe), jeudi 23 janvier 2025. Il échangera également avec le public sur son label.
Artiste aux multiples facettes, Théo Zipper n’a de cesse d’explorer de nouveaux territoires. Le bassiste livrera un concert dans la boutique des Allumés du Jazz, au Mans (Sarthe), jeudi 23 janvier 2025.
Théo Zipper est adepte de la musique totale. « Ce mouvement traverse tous les courants musicaux », résume le musicien installé en Belgique. Membre fondateur du groupe Sauvage, le compositeur joue également dans Kllap, duo qu’il forme avec le trompettiste manceau Aristide d’Agostino. « Je suis ouvert à toutes formes d’expression différentes. J’aime l’idée de croiser les langages et les esthétiques artistiques. On peut toujours créer des passerelles entre les cultures. »
« Passer d’un monde à l’autre sans se fermer de portes »
Dans ces performances solos de basse et d’électronique, il lui arrive ainsi de partager la scène avec des peintres, des comédiens ou des danseurs. Théo Zipper jongle entre des projets très écrits, réfléchis et d’autres plus libres et spontanés. « J’essaie de passer d’un monde à l’autre sans jamais me fermer de portes. La composition est dans l’improvisation, l’improvisation est dans la composition. Il n’y a aucune barrière. »
En marge de ses créations et ses formations, le bassiste a fondé un label baptisé Collectif Thöz. « Ce projet collaboratif a pour but de centraliser le travail d’une famille de musiciens dont les créations sont considérées « hors cadre ». Ce travail de documentation est réalisé à travers l’enregistrement de disques et l’organisation de concerts. »
Jeudi 23 janvier, à 19 h, Théo Zipper en showcase à la boutique des Allumés du Jazz, 2, rue de la Galère au Mans. Entrée libre.


Le contrebassiste Barre Phillips nous a quitté le 28 décembre 2024. Musicien au talent aussi hors du commun que son parcours, il a influencé et marqué nombre d'allumés du jazz. Quelques articles et émissions radiophoniques pour le ressentir.
• "Barre Phillips : l'appel de la basse" Entretien avec Mathieu Immer et Jean Rochard, transcription Christelle Raffaëlli in Les Allumés du Jazz n°20, 4e trimestre 2007
• "Barre Phillips" in Le glob de nato, 29 décembre 2008
• "Barre Phillips et Claude Tchamitchian, dialogue confraternel" entretien avec Stéphane Ollivier en 2019, in Jazz Magazine, 30 décembre 2008
• "Portrait du contrebassiste Barre Phillips" par Anne Montaron, in "À l'improviste", France Musique le 15 avril 2017
• "Barre Phillips s’en remet au silence" par Franpi Barriaux, in Citizen Jazz le 29 décembre 2024
Barre Phillips aux Allumés du Jazz


Bonjour à tous et toutes et joyeuses fêtes.
La boutique sera fermée du 02 au 12 Janvier inclus. Les commandes risquent donc de prendre du temps, je les traiterai à mon retour.
Et aussi en Janvier de nouveaux horaires pour la boutique:
Du mardi au vendredi de 14h à 19h
et le samedi de 12h30 à 19h
N'hésitez pas à me rendre visite.
Bien cordialement
Lydie (disquaire)