Les Actualités
VIOLETAZUL
Soirée de sortie d'album “canciones tenues.. chansons subtiles”
Le Grillen, Colmar 22 février 2025
16h Chorale GLOBE SINGERS du CSC Europe
et "VOYAGE AUX QUATORZE DANSES” de Christian Rollet / COLLECTIF ARFI Lyon
Concert jeune public
Chants du monde avec la chorale d’enfants GLOBE SINGERS en partenariat avec le CENTRE SOCIAL ET CULTUREL EUROPE. Et le concert pour jeune public de Christian Rollet. Un solo de batterie ponctué d' histoires et de rythmes de divers pays du monde pour danser ensemble!
Projet soutenu par le dispositif national Cité Éducative et la Direction de la Pédagogie et de l'Enfance de la Ville de Colmar.
17h VOIES TRESSÉES et WORLD CIRCLE SONGS (Concert participatif ouvert à tout public)
Création musicale avec des personnes réfugiées et demandeurs d'asile en partenariat avec l'association APPUIS. Et le projet de chants du monde et improvisations vocales ouvert à tout public. Le concert participatif intègre de chants de l'Europe, l'Afrique noire, l'Amérique du Nord et l'Amérique du Sud, guidé par 4 chanteurs et improvisateurs qui vous soutiendront pour improviser en solo et en groupe le répertoire.
Avec Elisa Arciniegas (COL), Jeanne Barbieri (FR), Landry Biaba (CM) et Eli Finberg (USA)
Projet soutenue par la Collectivité Européenne d'Alsace et la Direction de la Culture de la Ville de Colmar
18h CINÉ CONCERT TELA SONORA / COLLECTIF ARFI Lyon
Ciné-concert avec quatre films d'animation brésiliens, à partir de 10 ans
Jérôme Lopez et Xavier Garcia : laptop, traitements
19h DUO LA DÉVORANTE
Un duo à la morale exemplaire puisque la parité y est respectée et le cumul des mandats impossible ; à chaque instrument son musicien, à chaque timbre son instrument. Leur nouveau répertoire repose sur un maillage fin entre chansons traditionnelles françaises, mélodies de jazz, improvisation et poésie.
Clémence Cognet (voix, violon) / Clément Gibert (clarinette basse) / compagnie musicale l'Excentrale
20h VIOLETAZUL concert “canciones tenues.. chansons subtiles”
Première partie Violetazul en solo voix, guitares
Deuxième partie avec trois musiciens invités :
Arnaud Edel, e-guitar (Collectif 3h10 / Le Mans)
Alvaro Rosso, contrebasse (Uruguay / Portugal)
Lionel Galonnier, percussions (Strasbourg)
22h DJ SET trópico / electrópico by Violetazul
+ DJ SET electro remix Messiaen / Richie Hawtin
by Xavier Garcia / COLLECTIF ARFI Lyon
"Ce matin, vendredi 13 décembre 2024 à 7 heures, la journaliste de France Inter annonce parmi les titres du jour : la mort de Martial Soral. Ouf ! On a eu peur qu'il s'agisse de son paronyme pianiste Martial Solal. Et puis quelques minutes plus tard, un autre journaliste fait un (très) rapide portrait de Martial Solal. Ah oui c'est de la musique ! Ce type d'erreur ne doit pas être grave, un peu comme quand, sur la même chaîne était annoncée la disparition du chanteur Beck au moment de la mort de l'homonyme guitariste Jeff.
Le décès d'Irène Schweizer, le 16 juillet de cette année, rappela d'une force très intime un concert du 14 juin 1980 à Chantenay-Villedieu qui n'avait pas quitté nos mémoires heureuses d'une délicieuse et complémentaire différence que l'on rêvait en nature grandissante. Concert évoqué la nuit du 11 au 12 décembre dernier sur les ondes de France Musique, lors de l'hommage à Irène Schweizer lors de la nuit de l'improvisation produite par Anne Montaron. Soirée chantenaysienne double solo de piano : Martial Solal et Irène Schweizer. Ils avaient tiré à pile ou face l'ordre des passages sur proposition de Martial Solal. Le pianiste joua en premier et fut très attentif spectateur de la seconde partie de la pianiste. Tout était très amical, de sourires, de belle entente, sans rôle à jouer.
Martial Solal était une sorte d'énigme, loin du courant free et d'une insolente liberté. Beaucoup d'encre et de débats radiophoniques à son sujet. Alain Gerber aimait Milford Graves et Martial Solal. Nous aussi. On avait largement apprécié Sans Tambour Ni Trompette (RCA), son disque en trio avec Jean-François Jenny-Clarke et Gilbert Rovère, ses solos Ah non (RCA) et Himself (PDU), le duo avec Hampton Hawes Key For Two (Byg), les Piano Conclave de George Gruntz (Atlantic, Mps) ou leur - en quelque sorte - raccourci dans le duo avec Joachim Kühn Duo in Paris (Musica), le duo avec Niels Henning Ørsted-Pedersen Movability (Mps) (Quel plaisir de les avoir vus ensemble aussi). Et puis les multiples albums et concerts avec Lee Konitz : Satori (Milestone), Jazz à Juan (Steeple Chase) JAZZ À JUAN !!! Ah oui alors !, le duo Konitz-Solal Duplicity (Horo - combien de trésors enfouis sur cette étiquette). L'association Konitz Solal, sorte de félicité eurythmique se poursuivra sur scène comme sur plusieurs albums dont quelques-uns en duo.
Les uns le taxaient de froideur, les autres lui en voulaient d'avoir manqué Coltrane ou, pire, de ses horrifiants commentaires acerbes sur le free jazz (sur lesquels il est en partie revenu)... qu'est-ce que ça pouvait bien faire (disons que ça faisait mais qu'on n'en restait pas là). Si la musique n'était que question de températures ou de qui aime qui... ce n'était pas ce qui guidait certains et certaines d'entre nous pour aller écouter un jour Derek Bailey et le lendemain Martial Solal, lesquels ne jouèrent jamais en duo mais tous deux jouèrent avec Michel Portal (ils enregistreront plus tard deux disques en duo chez Erato et BMG-RCA). Ces sortes d'arithmétiques rêveuses ont leurs petits pouvoirs. Et "Twist à Saint Tropez" co-composé avec Guy Lafitte ne peut être taxé de froideur.
Solal était aussi l'artisan de la rencontre de son trio avec Sidney Bechet en 1957 pour un fameux album chez Vogue (les disques) diversement apprécié. Enregistrement avec Kenny Clarke (qui avait joué avec Bechet avant d'inventer la batterie bop) et Pierre Michelot pour une face, l'autre avec le bassiste Lloyd Thompson et le batteur Al Levitt. Au même moment, Solal et Bechet ne jouent pas la même musique, mais des histoires parallèles se déroulant dans des temps différents. Fascinant ! Comme la température, l'osmose n'est pas tout, il existe toutes sortes de liens qui sont autant d'indépendances affirmées capables d'exister ensemble. Ce genre d'idée nous plaira tant qu'elle sera recherchée et provoquera immédiatement pour certains et certaines, par exemple, l'adhésion à un nouveau courant de musique improvisée anglaise ouvert avec le groupe Alterations (qui dérangera une free music déjà sacralisée avec ses codes).
Forte de cet héritage, la fille de Martial Solal, Claudia Solal prendra en chantant d'autres libres chemins de liberté. Un concert à l’Opéra de Lyon le 14 octobre 2016 les réunira (avec le batteur Bernard Lubat, et le contrebassiste Mads Vinding).
Bon ! Il est d'autres appréciables compagnonnages et amitiés avec Guy Pedersen, Daniel Humair, Charles Bellonzi, Stéphane Grappelli, André Hodeir, Lucky Thompson (oui, oui Godard - Melville - À bout de souffle)... L'histoire de Martial Solal, on ne la fera pas ici tant il est de gens tellement plus compétents pour la raconter, la détailler, l'interpréter. On se contentera de mentionner les entretiens avec Xavier Prévost des 3, 4 & 5 décembre 2003 réalisés par Cati Couteau pour « Musiques mémoires » (Entretiens patrimoniaux - INA) publiés en livre + DVD (éditions Michel de Maule) sous le titre Martial Solal, compositeur de l’instant et consultables en leur intégralité sur le site de l'INA. Tout y est.
Tout de même pour finir : un autre souvenir, celui de l' irrévérencieuse complicité du duo Martial Solal - Jean-Louis Chautemps. Longue pratique commune, mais duo trop rare. Solal estimait que du free jazz, "Chautemps avait le droit de le faire" et qu' "avec Chautemps, c'est sûr qu'il y a des moments, comme il est, il peut être tellement exubérant, triste ou gai, ou comique, enfin, il peut être tout..."* ce qui s'apprécie particulièrement lors d'un concert inoubliable du 29 décembre 1980 au Studio 106 de la Maison de la Radio qui se concluait par "You Stepped out of a dream".
* extraits des entretiens avec Xavier Prévost cités plus haut (consultables ici)
Voir notre sélection d'albums ici
• Photographie : Guy Le Querrec - Magnum : Chautemps et Solal le 29 avril 1988 à L'Europa Jazz Festival du Mans"
Texte issu du blog nato à lire ici
Photo: Irène Schweizer par Francesca Pfeffer - photo de profil page Facebook
Dans cette nuit spéciale dédiée aux musiques qui s'improvisent, deux mosaïques sonores réalisées sur les festival Le Bruit de la Musique et Densités et un hommage à la mémoire de la pianiste-improvisatrice Irène Schweizer, grande figure du free jazz européen
// Partie 2
Hommage à la mémoire de la pianiste improvisatrice suisse Irène Schweizer, disparue cet été
- Rediffusion de deux concerts "A l'Improviste" avec un concert du trio "Les Diaboliques" avec Joëlle Léandre et Maggie Nicols, enregistré au studio 106 en juin 2002 à Radio France
- Un concert d'Irène Schweizer en solo, enregistré au festival "Jazz à Mulhouse" en août 2007.
LA CRECELLE - LE CREPITANT JOURNAL DES REVOLTE.E.S DE L'ART VIVANT
Douzième numéro et abonnement ici
Décembre 2024
Chères toutes, chers tous,
La Crécelle est heureuse de vous annoncer la parution de son 12e numéro!
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POur fêter ses 5 ans, la Crécelle vous a concocté un dossier spécial:
Retout vers le Fascisme ?
Après les législatives qui ont montré qu'en France comme partout dans le monde, soufflait un vent réactionnaire d'extrême droite, nous avons eu envie de vous remonter un peu le moral avec nos petites plumes tantôt drôles, piquantes et révoltées ! Notre nouvelle mouture se compose donc de retours historiques entre art et fascisme, avec des articles évoquant notamment les Danses de Stade sous le régime hitlérien ou les associations révolutionnaires des avant-gardes artisitiques portées par André Breton et George Bataille, de récits utopiques, voire même Romantiqueer où se contoient dans un folle soirée Fifi Brindacier et Vaginal Davis ! E t puis aussi, un retour sur les Jeux Olympiques de Paris et toutes les dissonances cognitives qu'ils ont pu provoquer autour de nous, un réflexion sur les conditions de travail des costumières, la place des maladies chroniques dans l'enseignement artistique, et pui comme d'habitude, des jeux, des mots croisés et notre duo-feuilleton ! Bref de quoi s'en mettre plein les yeux !
“Que veut l’art ? Tout. Que peut l’art ? Rien. Que fait l’art ? Quelque chose.” À cette formule magnifique de Jean-Luc Godard, la nouvelle exposition de l’artiste Thomas Hirschhorn, LAST CHANCE : What can we learn from History of Art, for today's understanding ?, apporte un contrepoint, sinon un démenti, invitant à réfléchir à une question jamais soldée : quels sont les pouvoirs effectifs de l’art sur la marche de l’histoire ? L’art peut-il nous éclairer sur la manière de mieux habiter le monde ? Nous aide-t-il à affronter le présent chaotique ? Si certains “maximalistes” de l’art comme Hirschhorn veulent y croire, d’autres, plus sceptiques, en doutent au nom de la raison froide et objective. Pas plus qu’une chanson ou un livre, une œuvre d’art n’a jamais changé le monde, sinon le monde intérieur de spectateur·rices renversé·es par la beauté contagieuse.
Exposant à la galerie Chantal Crousel une série inspirée de l’esthétique des posts qu’il publie sur Instagram – les Art-History-Plaques, ressemblant à des plaques commémoratives militaires fabriquées en carton -, l’artiste poursuit une œuvre politique puissante, qui à travers des formes précaires et bricolées, défend une idée proche d’un miracle : la possibilité qu’a l’art de transformer les vies. “Je crois au pouvoir de l’Art parce qu’il ouvre une percée universelle et intemporelle dans les habitudes de commenter le quotidien”, estime-t-il dans le texte qui accompagne ses pièces. “Cette percée, rendue possible par l’Art, peut être la clé pour apprendre et comprendre réellement ce qui se passe dans le monde actuel, et ainsi nous pousser à agir en conséquence”, poursuit-il.
Convaincu que les politiques ou les historien·nes “sont incapables ou ne veulent pas nous aider à comprendre notre époque afin de changer les choses”, Thomas Hirschhorn postule que l’histoire de l’art peut même être notre “dernière chance” sur la voie de la clarté, à défaut du salut. Plus que l’histoire politique, elle nous apprend “à comprendre le monde”, “nous montre comment pousser et guider notre esprit au-delà des frontières et conventions”. En donnant forme à des affects, à des peurs, à des espérances, l’art guide les âmes perdues.
Ses multiples sculptures en carton, sur lesquelles une question – “Why does history of art teach us to understand today’s world ?” (“Pourquoi l'histoire de l'art nous apprend t-elle à comprendre le monde d'aujourd'hui ?”) – accompagne l’image d’une œuvre, disent toutes, dans leurs variations mêmes, que l’histoire de l’art reste un réservoir d’affects et de gestes auxquels il faut encore croire pour entrevoir des horizons émancipateurs. Comme il le suggérait déjà au Palais de Tokyo en 2014, la “flamme éternelle” qu’il invite à entretenir par le geste artistique permet de résister à la consumation du monde.
Thomas Hirschhorn, LAST CHANCE : What can we learn from History of Art, for today’s understanding ?, galerie Chantal Crousel, jusqu’au 18 janvier 2025.
On se souvient du disque « Les Voyageurs de l’Espace» avec Claudia Solal, Philippe Foch et Didier Petit et en amitié artistique avec Jean Rochard. Ce disque produit par Basta pour le label Buda Musique (distribué aussi par les allumés du jazz). Toujours disponible !
Si cela tente sans ôter. Il y a 5 jours possibles pour venir voir et entendre le 7ème spectacle des voyageurs de l’espace « NOUS L’ESPACE "avec un équipage pittoresque et totalement renouvelé.
Photo: Ben at Achiary - photo Discogs
France Musique
"Les Grands Entretiens"
par Anne Montaron
avec Françoise Cordey, Manu Couturier, Stéphane Thouvenin
Du lundi 18 au vendredi 22 novembre 6h29 et 22h
Beñat ACHIARY chanteur, improvisateur
une émission-portrait en cinq volets
à réécouter ici
1ère partie
2ème partie
3ème partie
4ème partie
5 ème partie
Bonjour à toutes et tous,
Nous souhaitions vous informer de la publication, ce jour d’un communiqué à l’initiative de l’UFISC (Union Fédérale d'Intervention des Structures Culturelles), auquel les Allumés du Jazz ont adhéré, concernant la situation (abasourdissante !) en Pays de la Loire.
Vous le trouverez au lien ci-dessous :
Ou là :
Auteur : Fabien Granjon
Avec la contribution de : Mélissa Acchiardi, Louise Caravati, Christophe Joneau, Alain Mélo, Antoine Mermet, Pauline Perrier et Elza Van Erps.
Postface de : Jean-François Chanet
Collection Sciences sociales et mondes populaires, Éditions du cygne, Paris, 2024, 400 pages.
Tarif 35 euros / en vente à la boutique de La fraternelle ou en ligne
La Maison du Peuple de Saint-Claude est un lieu exceptionnel, imposant, un monument. Elle représente une manière de continuité dans la volonté populaire de résister. Symbole des luttes des travailleuses et travailleurs sanclaudiens d’antan, elle est aussi le trait d’union architectural qui jointe l’expérience exceptionnelle de La Fraternelle, coopérative ouvrière fondée à la fin du XIXe siècle, et sa légataire, La fraternelle, centre culturel associatif qui vient de souffler ses quarante bougies.
Durant un siècle, La Fraternelle a réussi à construire et à maintenir une vivacité oppositionnelle et un commun politique émancipateur. Sa descendante, La fraternelle, s’inscrit dans cet héritage et poursuit l’aventure faisant vivre, à sa manière, une éducation populaire critique qui donne à imaginer des possibles indociles et ouvre à des expériences libératrices.
S’appuyant sur un fonds d’archives remarquable, une enquête sociologique et un travail réflexif mené par les salarié.e.s de l’association, cet ouvrage a pour objectif de rendre compte, sans fard – contradictions comprises –, de cette utopie concrète, unique en son genre, dont l’un des fils rouges tient à la création-perpétuation-transformation d’un front culturel de résistance populaire.
ACHETER EN LIGNE
Vendredi 31 janvier à 18h
au café de la Maison du Peuple
Nous vous invitons à la présentation du livre par Fabien Granjon, en présence de Jean-François Chanet, ancien recteur de l'Académie de Besançon qui en a écrit la postface.
Vendredi 29 novembre - 20h30,Espace du jardin de madame à Oppède
triple concert de Bernard Santacruz, contrebasse, Sébastien Lalisse, piano .
Pourquoi triple ?? Eh bien, chaque musicien interprètera un solo (20mn environ chacun) puis nos deux compères se retrouveront en duo inédit .
Concert(s) intimistes, dans un espace qui privilégie la proximité avec les musiciens et leurs instruments pour saisir au plus près toutes les finesses du jeu.
Pour prendre vos billets :
Pour réserver, demander des informations : jaofestival@gmail.com