PRENDRE CORPS (Ref. acdp005)

Publié le 2010-01-01
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Les Allumés du Jazz
PRENDRE CORPS

Artistes / Artists
Dominique Pifarély, Violaine Schwartz

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POROS EDITIONS

Ne pas noyer la poésie sous une masse sonore trop volumineuse. Inventer, donc, une musique de peu – qui ne serait pas une musique pauvre. Il y a toute la musique souhaitable (possible) dans un violon. Un petit violon. Un violon de rien, là, quelques notes. Parfois au contraire violon volubile.
Parfois jouer ensemble : voix+violon. Parfois voix seulement (voix moins violon). Parfois seulement violon (et même remarque que précédemment). En effet, dans le cadre d’une expérience fondée sur la co-présence de la voix et du violon, sitôt que l’on n’entend pas le violon, on l’attend. Et de même de la voix, dont on se demande où elle va surgir quand seul se fait entendre le violon. Pas de système, de systématique. Ne pas s’interdire.
Souvent c’est la lecture qui donne le tempo. Mais pas toujours. Voir (entendre) comment, en conclusion de son solo sur « Passionément », le violon impose (ou propose) à la voix le bégaiement de son phrasé. C’est-à-dire que la lecture de Luca par le violoniste a précédé la lecture de Luca par la lectrice.
Ne pas croire que tout est maîtrisé ; ne pas croire non plus que tout est improvisé. […] L’improvisation ne se confond en aucun cas avec le hasard. C’est une toute autre affaire. Mais qui risque la rencontre du texte et de la musique ne peut pas ne pas avoir affaire au hasard. Ou alors il faut écrire, fixer une fois pour toutes sur le papier, à la syllabe, à la note près le rapport ne varietur du texte et de la musique. Ce serait un mélodrame. Chanté, cela s’appellerait mélodie…
Yannick Séité, extraits des notes de pochette.  

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