FILARIUM (Ref. VDO1544)

Publié le 2016-12-01
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Les Allumés du Jazz
FILARIUM

Artistes / Artists
Jérôme Noetinger, Lionel Marchetti, Michel Chio

Label(s)
VAND'OEUVRE

Noetinger, Chion, Marchetti

En 1998, le CCAM de Vandœuvre passait commande à Michel Chion, Lionel Marchetti et Jérôme Noetinger pour réaliser une musique concrète à trois. Il en résulta Les 120 jours, une fresque pour laquelle les compositeurs s’étaient échangés une masse de sons d’origines multiples, que chacun avait travaillés, transformés, recomposés avec son style propre. Pour cette nouvelle création, le travail s’est réalisé en deux étapes. Lors de séances de tournages sonores au CFMI de Lyon, les trois musiciens ont librement improvisé pour fabriquer des matières et des séquences. Puis, à partir de ce grand réservoir de sons, ils ont composé six pièces de musique concrète : une chacun, dans l’iso- lement de leurs studios personnels, et trois organisées selon certaines règles de hasard fixées en trio pour créer une enfilade de courts moments. La grande forme de Filarium est à apprécier comme un vivarium où cohabitent tant des êtres sonores d’espèces différentes - appartenant à des lignées et autres embranchements aux frontières poreuses, réels ou imaginaires - que des matériaux et des poétiques ouverts, antagonistes voire dissidents, mais en tout cas associés, ici, en une étrangeté assumée.

Jérome Noetinger : « Voilà des cris que l’on entend quelquefois, dans le silence des nuits sans étoiles. Quoique nous entendions ces cris, néanmoins, celui qui les pousse n’est pas près d’ici; car on peut entendre ces gémissements à trois lieues de distance, transportés par le vent d’une cité à une autre». (Lautréamont, Les chants de Maldoror, cité dans « Sous l’épaisseur de la nuit. Documents et témoignages sur le désastre de Tchernobyl » Paris, 1993, Association contre le nucléaire et son monde).

Michel Chion : « Les Vers Luisants est une pièce inspirée par le conte d’Andersen, Les Cygnes sauvages, que j’ai lu enfant. Orpheline, persécutée par sa marâtre, la jeune Elisa s’enfuit et doit passer une nuit, seule, et sans ses frères, dans une forêt. On entend des cris angoissants, et on a la vision de vers luisants. La scène chez Andersen est à la fois poétique et terrifante. »

Lionel Marchetti « Nostalgie du Cyclope est une lamentation. Polyphème, définitivement trompé par Ulysse et ses hommes est envahi par les pensées les plus sombres. Il se meurt, gisant dans une grotte bientôt envahie par les eaux... »

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