Par Matthieu Jouan, Tribune publié sur Citizen Jazz, le 1er novembre 2020
Annulations de festivals, les confinements en Europe tuent le spectacle vivant.
« La bamboche, c’est fini ! » Cette phrase du préfet de la région Centre-Val-de-Loire résume assez bien la situation dans laquelle se trouve le secteur culturel en France. La bamboche, c’est le diminutif de bambochade, un genre de peinture qui représente un sujet vulgaire, populaire ou pittoresque. Des histoires de corps de garde, avec des gens vulgaires, les sans-dents, la France d’en bas… on connaît bien ce vocabulaire suffisant qui cache mal le mépris affiché pour tout ce qui ne ressemble pas à la norme fonctionnelle, docile et productive.
Mais encore une fois, la culture dans sa famille élargie, représente une fantastique économie et ses acteur.trice.s sont des gens responsables qui, s’ils font la bamboche en famille, ont pris toutes les précautions nécessaires pour continuer à donner à voir, à écouter, à ressentir.
En vain. Le spectacle vivant c’est terminé. On ferme.
Les mesures prises dans différents pays (France, Allemagne, USA, Luxembourg) pour lutter contre la pandémie ont pour effet l’annulation des festivals, leur report ou leur fonctionnement à huis-clos.
Citizen Jazz a développé des relations privilégiées avec certains festivals qui devaient se jouer en novembre, nous donnons la parole à leurs représentant.e.s (...)
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