"Ce n’est pas parce que l’on est un monument national du jazz que l’on se sclérose pour autant ! Tout au long de sa vie, Henri Texier n’a eu de cesse d’approfondir son art, notamment en s’ouvrant aux jeunes. Parce qu’il a su leur donner une chance à leurs débuts, celle qui consiste à se confronter en direct à l’histoire du jazz (Henri Texier a joué avec Chet Baker, Bud Powell, Joe Lovano, Paolo Fresu, ou dans le cultissime European Rhythm Machine de Phil Woods), de nombreux artistes, aujourd’hui reconnus, savent combien ils lui doivent (Bojan Z, François Corneloup, Julien Lourau…). Et, à soixante-dix ans, le contrebassiste n’est pas près d’arrêter, comme le prouve la présence du jeune et brillant Armel Dupas dans Sky Dancers, sa plus récente formation. Avec un guitariste électrique tous terrains et un batteur aussi raffiné qu’il peut être explosif, Sky Dancers est sans aucun doute l’un des événements du jazz français actuel à ne rater sous aucun prétexte !
Le nouveau répertoire du Sky Dancers Sextet a été créé à l'Europa Jazz Festival Le Mans, aux Rendez-vous de l'Erdre (Nantes) et à Jazz sous les Pommiers (Coutances). " Jazznevers
« Aussi loin que je me souvienne j’ai toujours été concerné par les Amérindiens. Déjà gamin je préférais me costumer en Indien. Je trouvais cela plus gai, plus beau, plus rigolo, plus inventif. Avec deux riens, une ficelle et du rouge à lèvres emprunté en douce à ma mère pour les peintures de guerre j’étais déjà dans les grands espaces et je me sentais libre. Et puis très vite je me suis rendu compte que les Indiens c’étaient des vrais gens, des êtres humains. Alors j’ai lu, vu , entendu tout ce que je pouvais trouver les concernant. J’étais à l’affût du moindre détail authentique (je le suis toujours) et je n’ai plus du tout supporté de les voir ridiculisés dans ces westerns idiots. Ignorés, bafoués, récupérés, « merchandisés ».
« SKY DANCERS » est le nom que se donnent entre eux certains Amérindiens du Nord-Est de l’Amérique du Nord qui grâce à leur présumée absence de vertige construisent les gratte-ciel, en particulier ceux de New-York, et qui « dansent » sur les poutrelles, là-haut dans le ciel. » Henri Texier
"Henri TEXIER a toujours réussi ce tour de force d’acoquiner les recherches les plus neuves aux expressions les plus populaires. C’est que Henri TEXIER ne suit pas les modes et les courants de son temps : il est de ceux qui créent les courants."
Francis Marmande - Le Monde