La projection sera suivie d'un débat animé par Jean-Paul Ricard
Un film de Brendan Toller présenté par Les Allumés du Jazz
I need that record, titre éloquent du premier film du réalisateur Brendan Toller, dresse en 2008 un état du changement s’opérant aux USA alors que disparaissent les uns après les autres de nombreux disquaires. L’internet solitaire bien sûr, les dérèglements avides de l’industrie musicale, mais aussi la folie de l’immobilier lors du non renouvellement de baux de ces magasins, ces « centres d’un univers social » pour les céder aux chaînes sinistrement habituelles. Le film de Brendan Toller montre les petits drames humains qui se jouent dans cette transformation, dans cette perte.
Il nous fait prendre conscience, avec une certaine grâce, de ce que nous devons vraiment aux disquaires, à quel point quelque chose d’important s’est joué (se joue encore) en ces lieux pour le devenir de la musique, son lien humain. Si l’on y voit Thurston Moore, Glenn Branca, Legs McNeil, Lenny Kaye et même Noam Chomsky, les personnages principaux sont bien celles et ceux qui donnent vie à ces étonnants lieux, à leur force sociale, les animateurs d’un précieux petit monde. Sa diffusion française est assurée par les Allumés du Jazz.
« Les labels indépendants sont vitaux pour la carrière des musiciens » Nat Henthoff.
« Les disquaires indépendants sont vitaux pour la musique » Les Allumés du Jazz.
À l'occasion du disquaire Day 2017, les Allumés du Jazz ont organisé au Mans la projection du film de Brendan Toller I need that record - dont le sous-titre est : La mort ou la possible survie des disquaires indépendants - film alors jamais diffusé en France et dont le sous-titrage fut confié à la société Télos Adaptation (Arte). À l'issue de cette projection, un débat a pris place en présence de disquaires, de professionnels de la musique et d'amateurs. Les Allumés du Jazz distribuent ce film jusqu'à l'été 2018.
Les Allumés du Jazz ont depuis leur création mis l'accent sur leur attachement aux disquaires et leur journal a fait le portrait de quelques uns. Aujourd'hui, ils souhaitent renforcer cette relation, la rendre plus évidente encore et la diffusion de ce film est une excellente occasion de faire le point et favoriser les échanges. En effet, à l'issue du film les questions sont nombreuses et le débat s’engage facilement. Les Allumés du Jazz proposent donc de multiplier ces soirées avec à chaque fois que cela est possible des disquaires comme partenaires.
Le désir de l'équipe du journal Les Allumés du Jazz et, semble-t-il, de nombreux lecteurs et lectrices, est non seulement qu'il perdure, mais aussi qu'il puisse paraître plus souvent. Hum !
Ou, je soutiens le journal Les Allumés du Jazz pour un montant de...