JEAN ROCHARD, MONTREUR D'OURS / INTERVIEW CITIZEN JAZZ
Par Franpi Barriaux // Publié le 24 mai 2020
A la barre de nato, maison de disques, Jean Rochard remue les ménages.
nato est une maison, le label c’est pour les poulets ! La formule est délicieuse, mais elle dit beaucoup de choses sur le caractère particulier de ce pourvoyeur d’émotions musicales et graphiques depuis les années 80. A la barre, on retrouve Jean Rochard, instigateur, fomenteur et esprit frappeur qui met en lien depuis des années des idées collectives, des musiciens et des dessinateurs. Dernier en date, Vol pour Sidney (retour) met en scène l’illustrateur Johan de Moor et des artistes comme Sophia Domancich, Elsa Birgé, Sylvaine Hélary ou Kirk Knuffke. Rencontre en confinement avec une des grandes figures de nos musiques.
- Comment se porte la Maison nato ?
Sur son dos comme une tortue, à bout de bras comme un singe, à bout de cœur comme un artichaut, à bout de nerfs comme un chat, avec colère et joie comme un ours, à bout d’écailles comme un pangolin, parfois à bout de souffle aussi comme tout le monde.
- Quand on prend le Chronatoscaphe [1] on a l’impression de voir des photos de famille. Est-ce que c’est un peu l’idée de la maison ?
Non, je ne crois pas, ou alors une famille assez large… dans ces photos de Guy Le Querrec, on voit Steve Beresford, Charlie Watts, Elvin Jones, Annick Nozati, M1, Nathalie Richard, Tonie Marshall, Joëlle Léandre, Terry Bozzio, Kazuko Hohki, Boots Riley, Mary Genis, Ali Farka Touré, Raymond Boni, Hélène Labarrière, Jac Berrocal, Tony Coe, Michel Portal et beaucoup d’autres. Peu de danger de consanguinité. C’est plutôt le chaleureux goût des relations. (...)
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