Zarboth ?
Un nom étrange, celui d’un groupe qui prend sa place alphabétique en faisant trembler toute vraie bonne discothèque entre Frank Zappa et les Zombies ; une formation née en 2007 de la rencontre d’Etienne Gaillochet, batteur de We Insist!, et de Phil Reptil, guitariste de la Théorie du Reptile.
Zarboth ? Zarboth ? Ce pourrait bien être un dieu grec extralucide tant leur musique a des allures d’Illiade et d’Odyssée d’un rock post apocalyptique, ou bien une créature extradée des enfers enchaînant des chansons propres à faire basculer toutes les évidences en réveillant les morts, ou encore une toupie folle dopée aux épinards. Leur troisième album se nomme There's No Devils At All, it's Just the System. Pour ce constat brûlant, le duo a invité le rappeur-trompettiste-poète-illustrateur irlandais Macdara Smith, transfuge d’Osteti.
Poètes mus en êtres de violence ou l’inverse, Zarboth et Macdara Smith s’immergent en une folle suite de dix chansons très en chair peignant le Monde au couteau, dix indociles rêves éveillés de surréalité, dix perles actives éperdument pénétrantes d’un Z qui veut dire Zarboth.