Publié le mercredi 16 janvier 2019 sur le site de l'IRMA
MUSIQUE ENREGISTRÉE
Depuis le 4 janvier, le SNEP a revu à la baisse la valeur des écoutes en streaming dans le mode de calcul des ventes de disques. La régulation de cet indice de conversion se poursuit après des changements déjà significatifs opérés en avril dernier.
En avril dernier, le Syndicat national des éditeurs phonographiques (SNEP) avait établi une nouvelle grille de calcul des tops & certifications en ne tenant compte que les écoutes en streaming issues de la consommation premium, les producteurs de musique souhaitant s’appuyer sur "la véritable source de valeur générée par la consommation de musique" pour établir le calcul des ventes de musique enregistrée (Tops Albums et Singles) et exclure le streaming "gratuit" de cette comptabilité.
Plus d’infos
En ce début d’année, le SNEP a annoncé la poursuite des évolutions relatives à la conversion des écoutes en streaming premium et les a dévaluées d’un tiers dans le mode de calcul.
Ainsi, les volumes d’écoutes en streaming sont aujourd’hui convertis en équivalent-ventes sur la base de 1500 streams = 1 vente, là où 1000 streams équivalaient à 1 vente jusqu’alors (précision : dans le cadre d’un album, le volume d’écoute de tous les titres est cumulé et est soustrait à ce total la moitié des streams du titre le plus écouté).
Cette opération revalorise donc les ventes de supports physiques dans les charts et minimise le poids des oeuvres majoritairement diffusées en ligne (ce qui est le cas des musiques urbaines par exemple). Les certifications s’alignent ainsi sur la valeur économique des rémunérations issues des différents circuits, et se prémunissent en partie par ce calcul de l’impact des usines à clics.