THE NEW ME (Ref. REQ007)

« J’ai rencontré Q en 1998, quand je suis venu pour la première fois à Paris et que j’ai joué avec Noël Akchoté, qui était l’autre moitié du label Rectangle avec Quentin. Nous allions aux mêmes soirées et connaissions les mêmes gens, mais pourtant nous n’avions jamais joué ensemble. Nous connaissions tous deux le travail de l’autre et l’avons suivi depuis maintenant 20 ans, aussi cela nous a été assez facile pour cet album de faire notre truc en même temps, et d’une manière ou d’une autre, ça collait. Peut-être parce que se retrouvaient là nos propres histoires, qui avaient été liées librement – socialement, sinon musicalement – depuis une vingtaine d’années.
Cet album s’est fait à distance, pendant le confinement de 2020. Toutes les parties de saxophone de Quentin ont été enregistrées en studio à Paris. Il me les envoyait et je les mêlais à l’électronique chez moi à la campagne, dans le nord du Royaume-Uni. Mais la plupart des sons sonnait comme un enregistrement live, comme si nous jouions dans la même pièce. J’ai toujours aimé cette espèce d’ambiguïté – ce qui est joué live/improvisé contre ce qui est édité/ écrit et sur lequel vous avez passé des jours et des semaines. Ce disque est fait des deux, mais vous ne pouvez pas réellement voir les raccords. En travaillant pendant le confinement, quand vous n’avez pas la possibilité de voir l’autre personne, ou même d’être dans le même pays, cela rend hors sujet toute idée de live vs studio, bricolé vs joué. C’est un endroit intéressant où se situer. » 

« I have known Q since 1998, when I first went to Paris and played with Noël Akchoté, who was the other half of the Rectangle label with Quentin. We went to the same parties and knew the same people, but somehow never played together. We have both known and followed each other's work for 20 years now, so it was pretty easy on this album, for us both to do our thing at the same time, and somehow it fitted. Perhaps because it has our own separate histories inside it, which have been loosely connected – socially, if not musically - for some 20+ years.
This album was made remotely under COVID lockdown in 2020. All Quentin’s saxophone parts were recorded in a studio in Paris, he sent them to me and I put them together with my electronics at home in the countryside in North UK. But most of it sounds as if it was recorded live, with us playing together in the same room. I have always liked this kind of ambiguity – what's live/improvised vs what's edited/written that you spend days or weeks over. This record has both, but you can't really see the joins. Working under lockdown, when you have no way of seeing the other person, or even being in the same country, it makes the whole idea of 'live' vs ' studio’, made vs played irrelevant. That's an interesting place to be. » Andrew Sharpley, May 2021