Artistes / Artists
Daniel Zimmermann
Musiciens / Musicians
Daniel Zimmermann, Benoît Delbecq, Franck Vaillant, Rémi Sciuto
Label(s)
LABEL BLEU
Le tromboniste présente un groupe à l’instrumentation atypique et au répertoire délibérément plus complexe qu’il n’y paraît.
Pourquoi faudrait-il choisir entre le grave et le léger, l’abstrait et le lyrique, la complexité et la sensibilité ? Daniel Zimmermann s’y refuse depuis un petit bout de temps, et ce ne sont pas ses « Dichotomie’s » qui le verront changer de philosophie. Le tromboniste « aime l’idée de la musique à plusieurs lectures ». Que sous le fun pointe la recherche formelle. Que sous le funk, les métriques soient biscornues. Que quelque chose cloche quand tout a l’air fluide. Son nouveau groupe — comme le disque qui paraît chez Label Bleu le 15 novembre — en est une nouvelle illustration.
Larges horizons
Tubiste à ses heures, le tromboniste s’est demandé pourquoi le tuba n’était pas davantage utilisé comme basse dans le jazz, en dehors des fanfares. L’idée lui a trotté dans la tête un moment, avant qu’il ne bifurque vers une autre option d’instrumentation : celle d’avoir recours au saxophone basse. Ce saxophone, qui n’est pas le plus grave dans sa famille (mais pas loin), allie la profondeur de registre avec des possibilités de phrasé virtuose, surtout quand il est confié à un musicien tel que Rémi Sciuto (entendu notamment au sein du Sacre du Tympan). Il joue le rôle de bassiste tout en s’échappant parfois en première ligne. Pour compléter cette équipe « ouverte à 360° », le tromboniste a choisi le pianiste Benoît Delbecq et le batteur Franck Vaillant, deux musiciens qui partagent une même aptitude à groover en dehors des sentiers battus. Quant à Daniel Zimmermann, il raconte ses histoires, chante ses bonheurs et sa mélancolie, avec cette légèreté grave qu’il déploie avec talent à chaque mouvement de coulisse.
Vincent Bessières
Pourquoi faudrait-il choisir entre le grave et le léger, l’abstrait et le lyrique, la complexité et la sensibilité ? Daniel Zimmermann s’y refuse depuis un petit bout de temps, et ce ne sont pas ses « Dichotomie’s » qui le verront changer de philosophie. Le tromboniste « aime l’idée de la musique à plusieurs lectures ». Que sous le fun pointe la recherche formelle. Que sous le funk, les métriques soient biscornues. Que quelque chose cloche quand tout a l’air fluide. Son nouveau groupe — comme le disque qui paraît chez Label Bleu le 15 novembre — en est une nouvelle illustration.
Larges horizons
Tubiste à ses heures, le tromboniste s’est demandé pourquoi le tuba n’était pas davantage utilisé comme basse dans le jazz, en dehors des fanfares. L’idée lui a trotté dans la tête un moment, avant qu’il ne bifurque vers une autre option d’instrumentation : celle d’avoir recours au saxophone basse. Ce saxophone, qui n’est pas le plus grave dans sa famille (mais pas loin), allie la profondeur de registre avec des possibilités de phrasé virtuose, surtout quand il est confié à un musicien tel que Rémi Sciuto (entendu notamment au sein du Sacre du Tympan). Il joue le rôle de bassiste tout en s’échappant parfois en première ligne. Pour compléter cette équipe « ouverte à 360° », le tromboniste a choisi le pianiste Benoît Delbecq et le batteur Franck Vaillant, deux musiciens qui partagent une même aptitude à groover en dehors des sentiers battus. Quant à Daniel Zimmermann, il raconte ses histoires, chante ses bonheurs et sa mélancolie, avec cette légèreté grave qu’il déploie avec talent à chaque mouvement de coulisse.
Vincent Bessières
Daniel Zimmermann (tb, comp), Benoît Delbecq (p, claviers), Rémi Sciuto (bsax), Franck Vaillant (dm)
Pistes Audios :
1) The butter & the money - 7'28
2) Little sun - 7'333
3) Les moutons de panurge - 2'45
4) Vieux robot - 5'58
5) Eclipse - 6'33
6) Summer in Barrancoueu - 7'09
7) Volatiles. - 5'57
8) Toad buffalo courtship dance - 6'52
9) Le monde d'après - 7'25