Lettre ouverte au théâtre français (et à la gauche au pouvoir)
La gauche est revenue au pouvoir. Aurélie Filippetti est confortablement assise dans le fauteuil longtemps occupé par Jack Lang, rue de Valois.
Ne recommençons pas l’erreur de 1981 : le gouvernement avait doublé le budget de la Culture ; confortée, la confrérie du spectacle vivant était restée silencieuse et comme anesthésiée des années durant.
La crise aidant, l’heure n’est pas au doublement du budget, ni même à son augmentation, au mieux à sa « sanctuarisation ». Alors profitons-en. Laissons les syndicats revendiquer (loi cadre, etc.), et regardons-nous en face. Sommes-nous si beaux à voir ?
Lettre ouverte au théâtre français (et à la gauche au pouvoir)