CANTO NEGRO (Ref. LBLC 6712)

Du bayou de la Nouvelle-Orléans aux eaux sombres ou tristes de Louisiane et du Nigeria, l’un des plus prééminents contrebassistes du jazz européen rend donc hommage ici à l’art nègre en général, et plus particulièrement à ses musiques africaines, qui, par le biais de musiciens américains, brésiliens, afro-cubains ou caribéens, ont stimulé, grâce à un solide coup de pied aux fesses des conventions, les créateurs du monde occidental. Depuis l’enregistrement de trois remarquables albums (en compagnie de Louis Sclavis et Aldo Romano) inspirés par l’Afrique, on connaît la fascination qu’exerce sur le jazzman cette musique sombre, virtuose et sensible, passionnée...

Henri Texier peut se prévaloir d’un long compagnonnage avec ces musiques et avec ce continent qu’il a souvent exploré au cours de sa carrière. On se souvient notamment des trois albums enregistrés avec Aldo Romano et Louis Sclavis : Carnets de route, Suite africaine, et African flashback.
Ici, le contrebassiste est entouré de son groupe habituel : son fils Sébastien au sax alto, Manu Codjia à la guitare et Christophe Marguet à la batterie, et a convié un autre saxophoniste, l’italien Francesco Bearzatti à participer à cette fête des musiques africaines.
Henri Texier et son quintet se souviennent dans cet album des grands musiciens afro-américains, afro-cubains, mais aussi brésiliens et caribéens, tous ceux qui ont nourri et fait vivre le jazz depuis ses débuts.