Abhra – qui, en sanskrit, désigne à la fois l'atmosphère, le vide... - regroupe six improvisateurs (de France, d'Italie, d'Irlande, d'Angleterre), qui mêlent leurs cultures d'origines et leur intérêt commun pour les textures sonores, autour de textes de Henry David Thoreau - philosophe, poète, érudit américain né en 1817. Thoreau place la nature au centre de sa pensée et en extrait une morale : éloge de l'indépendance, de la simplicité, de l'ascétisme hédoniste... Pour être et s'ancrer au monde, il suffit de respirer, goûter, toucher, regarder, écouter le silence, ressentir, contempler, observer...
Après 77’06 (WATT) et Silere (AUM grand ensemble), Julien Pontvianne propose avec Abhra un troisième album en moins de deux ans, un disque des plus délicats et intimistes dans lequel il poursuit son travail sur Thoreau, et sur la lenteur, le rôle de la voix, le timbre, le résonant, le questionnement des formes de la chanson...